À l’heure où les places en crèche se font rares, il peut être difficile de trouver une alternative pour faire garder son enfant lorsqu’on travaille. En attendant son entrée en maternelle, vous pouvez toutefois compter sur d’autres modes de garde. On vous dévoile ici la liste des solutions qui s’offrent à vous en cette rentrée 2024.
Quelles difficultés entraînent les pénuries de places en crèche en cette rentrée 2024 ?
Comme chaque année, le mois de septembre est synonyme de rentrée pour les élèves, mais aussi pour les parents d’enfants en bas âge. Pour pouvoir exercer leur activité professionnelle, ces derniers doivent bien souvent trouver un mode de garde adapté à leur emploi du temps et à leur budget. Pour cela, les crèches déployées par les municipalités sont privilégiées.
En effet, le recours aux services proposés par ces structures permet aux travailleurs de bénéficier de tarifs avantageux, tout en s’assurant un mode de garde fiable tout au long de l’année. C’est notamment pour cela que les crèches, notamment dans les grandes villes, sont prises d’assaut par les familles et que des pénuries naissent.
Des crèches prises d’assaut par les familles les plus prévoyantes
Dès l’annonce de la grossesse, les familles les plus prévoyantes préinscrivent leur enfant en crèche. Soucieux de bénéficier d’un mode de garde à proximité de leur lieu de vie, les parents qui travaillent sont effectivement contraints d’anticiper leurs démarches s’ils souhaitent profiter de tarifs attractifs et d’un mode de garde fiable.
Cela entraîne évidemment des pénuries supplémentaires et des difficultés pour ceux qui attendent le dernier moment pour prévoir une solution de garde pour leur enfant.
Une source de stress pour les parents qui doivent reprendre le travail sans mode de garde
En cette rentrée 2024, comme lors des années précédentes, nombreux sont les parents qui rencontrent des difficultés pour trouver une garde d’enfants pendant leurs horaires de travail. En effet, la reprise d’une activité professionnelle est source de stress lorsqu’un enfant en bas âge n’est pas encore en âge d’entrer à l’école. Face à une pénurie de places en crèche, des alternatives existent.
Comment faire garder votre enfant si vous n’avez pas de place en crèche ?
Si vous faites face à une pénurie de place en crèche et que vous devez à tout prix reprendre le travail dans les semaines à venir, pas de panique ! S’il est forcément stressant de se replier sur un autre mode de garde au dernier moment, des alternatives tout aussi avantageuses existent et de multiples aides sociales peuvent participer au financement de ces dernières.
Faire garder son enfant par une assistante maternelle
Faire appel à une assistante maternelle est une solution flexible. Agréées par la PMI, elles gardent les enfants à leur domicile, souvent avec d’autres enfants, ce qui peut encourager la socialisation. En revanche, les parents deviennent employeurs et doivent gérer les aspects administratifs. Des aides comme le complément de libre choix du mode de garde (CMG) peuvent couvrir une grande partie des frais.
Opter pour les services d’une garde à domicile
La garde à domicile, souvent appelée « nounou », permet à l’enfant de rester dans son environnement familial. C’est un choix prisé pour sa flexibilité, bien qu’il soit généralement plus coûteux. Les salaires moyens des nounous sont de 10,07 euros de l’heure. Si ce coût est élevé, la garde partagée avec une autre famille peut réduire les frais. Ici encore, les parents deviennent employeurs, avec des obligations contractuelles et administratives.
La microcrèche, une alternative intéressante en cas de pénurie de crèches
La microcrèche est une solution idéale pour ceux qui cherchent un accueil collectif plus personnalisé. Ces structures accueillent un nombre limité d’enfants (maximum 10-12), avec un encadrement rapproché, ce qui est bénéfique pour les enfants ayant des besoins spécifiques. Bien que les tarifs soient fixés librement, le CMG peut couvrir jusqu’à 85 % des coûts, en fonction des ressources des parents.
Le recours à un jeune au pair pour un mode de garde à domicile
Une autre option est d’accueillir un jeune au pair. En échange du gîte et du couvert, il ou elle aide à la garde des enfants. Ce mode est avantageux pour sa flexibilité et son coût modéré (300 à 370 euros d’argent de poche par mois). Cependant, l’hébergement d’une personne au pair demande de l’espace, ainsi que des démarches administratives et sociales spécifiques.
Quelles sont les aides pour financer ces modes de garde alternatifs ?
Pour financer ces différents modes de garde, les parents peuvent bénéficier de plusieurs aides. Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) prend en charge une partie des frais selon les revenus et la situation familiale. Le crédit d’impôt pour frais de garde peut aussi couvrir jusqu’à 50 % des dépenses. Certains comités d’entreprise offrent également des aides pour soutenir les jeunes parents dans les frais liés à la garde d’enfants.
