Pour permettre aux Français de conserver leur pouvoir d’achat face à l’inflation actuelle, le gouvernement procède à la revalorisation de nombreux minimas sociaux. Après le SMIC et les pensions de retraite, c’est au tour de la prime d’activité d’être concernée par une hausse de son montant : celle-ci sera de 4 %.
Le nouveau montant forfaitaire de la prime d’activité dévoilé
Prévue pour inciter les travailleurs les plus modestes à conserver une activité professionnelle, la prime d’activité est versée chaque mois par la CAF à ses bénéficiaires. Pour percevoir cette aide, les allocataires doivent auparavant réaliser une déclaration de ressources trimestrielles depuis leur espace personnel.
Calculée en fonction des ressources et de la situation familiale de chaque travailleur, le montant forfaitaire de cette allocation après une seconde réévaluation cette année, serait désormais estimé :
- à 586,23 € pour une personne seule sans enfant,
- et à 879,34 € pour un couple sans enfant.
Hausse des versements dès juillet 2022
Cette revalorisation de 4 % prendra effet dès début juillet 2022 pour permettre aux travailleurs les plus précaires de conserver leur pouvoir d’achat face à la hausse des coûts du carburant et de l’énergie. Les allocataires verront donc leurs prestations sociales augmentées suite aux promesses du gouvernement évoquées dans le projet de loi sur le pouvoir d’achat.
De nombreux minimas sociaux augmentés
La prime d’activité n’est pas la seule allocation concernée par cette revalorisation de 4 %. En effet, l’AAH, l’ASPA et le RSA devraient également subir la même hausse. Après l’augmentation du SMIC en mai et des pensions de retraite début juillet, le gouvernement donne cette fois un coup de pouce aux ménages qui bénéficient de ces aides de la CAF.
En mars dernier, 4,6 millions de travailleurs percevaient la prime d’activité, soit 1,6 million de personnes de plus qu’en 2018. Le nombre de foyers éligibles à son versement ne cesse de croître et le budget alloué par le gouvernement pour indemniser les salariés les plus précaires atteint désormais 10 milliards d’euros.